Basket / N1M : l’UB Chartres reçoit le Rueil AC

Arrivé à Chartres une semaine avant, Benjamin Smith aurait dû jouer son premier match avec l’UB face à son ancienne équipe, le 14 novembre… - Photo : Julien Lecomte

Arrivé à Chartres une semaine avant, Benjamin Smith aurait dû jouer son premier match avec l’UB face à son ancienne équipe, le 14 novembre… – Photo : Julien Lecomte

Montés en N1 en 2011, l’UB Chartres et le Rueil AC ont toujours entretenu de bons rapports, entre présidents, coaches et joueurs, même si, sur le terrain, cela a souvent donné des matches au couteau. Celui de ce soir ne devrait pas déroger à la tradition.

À chaque fois que Jean-Léon Piat et Hélène Héloïse, présidents respectifs de l’UB Chartres et du Rueil AC, se croisent, les salutations sont toujours très courtoises. Idem pour les coaches, Philippe Namyst et Julien Hervy, qui se tapent la bise ; lors de la saison 2002-03, ils ont même travaillé ensemble, le second étant l’assistant du premier, en ProB, au sein du club des Hauts-de-Seine. Ce sera encore le cas ce soir entre tout ce petit monde et certains joueurs des deux camps.

Pridotkas et Smith ont évolué avec le RACLors de l’exercice 2013-14, seule saison où l’UB a pris deux fois le dessus sur son voisin – 80 km séparent les deux villes –, le Lituanien Vaidotas Pridotkas régnait dans la raquette francilienne. Et l’an dernier, quand les deux clubs ont atteint pour la première fois les play-offs (Rueil a été battu en quart, à la « belle », par Saint-Vallier), l’Américain Benjamin Smith menait le jeu du RAC.

« On va revoir ces deux joueurs avec plaisir, confiait Julien Hervy. Ce sont deux grands professionnels et ils seront encore plus motivés de jouer contre nous. » Et celui qui coache le RAC depuis 2005 est revenu sur la performance énorme de Pridotkas à Caen vendredi. « Je suis à demi-surpris. Vaido est capable de gros cartons mais inscrire 38 points, c’est plus qu’énorme ! S’il pouvait n’en inscrire que 4 face à nous… »

Namyst : « Rueil est devenu un candidat à la montée. »C’est aussi une demi-surprise de voir Rueil jouer les premiers rôles, selon son entraîneur. « On a reconstruit à 70 % l’équipe et, au vu du budget, on visait au départ le maintien. On a fait des paris sur des joueurs qui s’avèrent payants (ndlr : Sencanski, Calvez, Sambé…) On a eu aussi un peu de chance sur certains matches. On a réussi néanmoins à rester invaincu dans notre salle. »

Ses neuf matches remportés au Stadium, dont une victoire sur le leader Blois (70-67) le 9 janvier, lui permettent aujourd’hui de briguer une place d’organisateur du final four en n’ayant, en outre, évolué avec un seul étranger l’Américain Gregg Thondique, blessé après 3 journées, qui fera son retour ce soir. « On savait que c’était un candidat sérieux au Top 8, aujourd’hui, Rueil est devenu un candidat à la montée », lâchait Namyst qui pourrait encore laisser sur le banc Moustapha Ndiaye (fissure ménisque). Ce qui n’a pas empêché l’UB de signer un joli carton (67-88) à Caen, vendredi.

 

Jean-André Provost