La chronique de Cyril
Le 18 Oct 2016
Cyril Haïoun fidèle supporter du Rac, se propose de nous livrer ses commentaires, des matchs à domicile.
C’est avec un Stadium plutôt correctement rempli que la rencontre se prépare. L’équipe s’est bien préparée pour le match avec un succès probant contre les jeunes de l’INSEP mardi dernier (62-119) permettant notamment de travailler les automatismes sur combinaisons. De bon augure avant de rencontrer Gries, équipe mal classée mai probablement déjà revancharde et avec du potentiel.
5 de départ pour le RAC:
Jeremy Bichard, Yoann Solle, Will Felder, Lamine Sambe et Karim Gourari
Un drive de Lamine répondant à un éclair de Gries, ce match démarre: sur les chapeaux de roues. Gries va vendre chèrement sa peau et nous montre une de ses deux forces : une présence physique dense, avec notamment des contres impressionnants. William Felder nous rappelle qu’il n’est pas non plus un petit gabarit é et nous ramène à 7-5 sur un 2+1. L’égalisation à 7-7 survient sur une passe millimètre de Jeremy pour Yoann, et Will prend sa place sous la raquette. 8-7 et déjà 3 fautes en 3 minutes pour Gries, qui se fait sanctionner par Jérémie sur le premier triple du RAC ce soir : 11-9.
Un moment de maladresse nous voit encaisser 5 points et le score s’équilibre : triple de Felder compensé dans la seconde par Gries et ça fuse au score : 8-17, 21-19 et 23-19 via Yoann qui commence à poser son jeu dans l’équipe.
Le quart s’achève sur un triple de Will Felder à 28-21 qui montre bien l’enthousiasme des deux équipes et, en particulier pour Rueil, le souhait de montrer que l’entame de Lorient a été oubliée…
2ème QT
Entrée de Dejan et de Ron pour Will et Yoann qui n’ont vraiment pas démérités mais il faut qu’ils soufflent un peu quand même …
Entame via un triple de Jérémy puis panier avec la planche de Ron : Rueil a une mobilité en attaque que ses adversaires ne peuvent qu’admirer au vu de leurs attaques plus académiques et posées…mais alors que le RAC paraît avoir pris le contrôle de la partie, 2 triples bien construits de Gries coup sur coup nous font retomber à un écart très faible (35-31). Ça file d’un camp à l’autre et notre défense nous maintient à flot jusqu’au réveil de Dejan et une interception de Sofiane qui nous permettent de reconstruire un écart de 6 points: 39-33. Mais Gries n’est pas venue en victime expiatoire et ne nous laisse rien passer. Le temps mort qu’ils demandent permet à Julien de rappeler que l’on triomphera d’abord par la défense.
On repart par une récupération de balle suite à une fin de possession des joueurs adverses : Will est revenu et Gries prend un coup sur la tête sur son panier. Ça s’emballe encore plus et ça se conclut par 2 lancers de Yoann : 45-38. Merci à Gries pour ce nouveau temps mort : Rueil a aussi besoin de souffler dans cette première mi-temps très enlevée et ce quart qui s’achève à 47-40. Équilibre sur ce quart temps éminemment physique : pas sûr que tout le monde tienne à ce rythme jusqu’au bout des 40 mn !
3ème QT
5 de départ : Ron, Dejan, Jérémie, Lamine et Karim.
Gries prend le premier panier et les jaunes remontent à bord par Karim sur interception. Coup pour coup avec un Jérémie au four et au moulin, trouvant le temps de passer à Ron en plus: 53-44, puis 55-46 dans un combat encore très physique.
Doumbia allume à 3 points dans un style aérien et Gries reste menaçant : heureusement ils gâchent leur interception et font faute ensuite. Nous n’en profitons pas et leur contre générant un panier + faute les ramènent à 1 point. Temps mort obligatoire pour rappeler de serrer les rangs, notamment sur ce diable de Doumbia…
Dunk de Ron pour remettre les esprits en place suivi d’un beau panier de Dejan pour éviter à la peur de prendre place : on maintient un écart minimal en le empêchant de prendre les devants : 61-59. Lamine nous fait ensuite le plus beau des cadeaux dans ces temps incertains avec un triple extraordinaire et obtient la faute puis récupère la balle ensuite pour remettre un écart plus satisfaisant : 65-59.
Mais malgré un nouveau triple de Will Felder, Gries n’a pas abdiqué, loin de là : Doumbia annihile nos tentatives de prendre la tangente avec dans la foulée un trois-points venu d’une distance plus que respectable, puis marque en 2+1 en contre-attaque : tout est à refaire !
Heureusement, Sofiane s’y met aussi à 3 points : 71-67 puis un éclair de Dejan qui nous laisse sans voix et sans souffle à 74-70 en fin de 3eme quart. Rien n’est gagné mais on ne lâche pas, personne ne se cache, d’aucun des deux côtés.
4eme QT
Karim lance le quart-temps avec un panier tout en équilibre après des échecs au shoot de part et d’autre. Doumbia permet à son équipe de recoller sur 2 lancers, et une splendide passe basse ramène Gries à 2 points. Temps mort de rigueur. Doumbia inarrétable, il faut empêcher ses coéquipiers de le trouver !
Will, superbement décalé, ajuste la mire à 3 points et Julien fait entrer Jérémie et Lamine pour nous dégager du combat physique dans lequel nous nous enfonçons sans arriver à nous en extirper.
Cela aurait pu marcher mais Doumbia a pris définitivement feu : encore un 3 points qui nous crucifie et l’arbitre ne voit pas une faute sur Will. Puis Doumbia encore sur un panier athlétique consécutif à un râté au rebond défensif de Rueil : la sueur revient, d’autant plus que l’arbitre siffle un marché de Ron. Gries n’en profite heureusement pas et Lamine convertit ses 2 lancers: 82-79 mais quelle tension!
Sur le tournant du match, Gries gâche une incroyable contre-attaque et Rueil en profite en contre. L’arbitre ne voit pas la faute grossière de Justin Sedlak sur Dejan et leur accorde 2 lancers. Justin n’en convertit qu’un, mais rappelle ses qualités de scoreur sur un contre rapide. Karim, le regard en rage, plante un triple chirurgical après un splendide décalage, nous laissant à 87-82 à une grosse minute de la fin….Gries prend son dernier temps mort : ils vont tout tenter.
Leurs fautes ne leur rapportent toutefois que 2 lancers de pénalité que Karim rentre et nous monte à 89-92 à une minute de la fin. Le score ne bougera plus et le RAC remporte aux tripes son match à domicile, mais celui-là il aura été rugueux jusqu’au bout. Bravo à l’équipe !