Cyril Haïoun fidèle supporter du Rac, se propose de nous livrer tous les 15 jours ses commentaires, analyses du dernier match à domicile.

Nous ouvrons donc cette nouvelle rubrique avec la chronique de Cyril sur le match Rueil AC – Get Vosges

La chronique de Cyril

Rueil AC v. GET Vosges : coup pour coup

Ambiance émue ce vendredi soir au Stadium de Rueil-Malmaison, pour l’ultime match de la saison régulière. Un Moïse Diamé fêté pour son titre de meilleur intérieur de N1, un public plus nombreux qu’à l’accoutumée (quasiment 600 personnes), et le rêve de moins en moins incongru d’organiser le final à 4 du championnat. Combien d’efforts pour en arriver là, combien de désillusions et de dénigrements entendus en cours de saison lors d’une série de défaites à l’extérieur au cœur de l’hiver…mais ils sont là, et ne comptent pas être délogés de leur 3^ème place, le meilleur classement du club en NM1 depuis son arrivée à ce niveau.

En face, 10 bonshommes décidés à ne pas servir de faire-valoir. On sait qu’ils ont effectués une belle remontée en fin de saison, et que leur entraineur ne serait pas contre l’idée de faire un coup en cette dernière journée, dans l’espoir d’un faux-pas de Saint-Vallier…

Commence le match ; dès le début, personne ne se fait de cadeau et le feu que Rueil instaure initialement (11-2 au bout de 3 minutes, paniers de Moïse et d’Isiffe) est vitre contrebalancé par le chatoyant collectif vosgien, notamment un Dibo dont l’adresse aux tirs va porter un temps son équipe. Rueil rentre aux vestiaires derrière (23-27) et les deux équipes proposent un second quart-temps aussi débridé, sans que les positions ne bougent (46-49). On aurait pu penser les joueurs rincés par cette débauche offensive, mais le 3^ème quart-temps allait permettre à Rueil de lâcher les chevaux, et de quelle manière…

Si Mitchell ne répétait pas sa soirée blésoise diabolique, c’est d’abord parce qu’il a pu cette fois s’appuyer sur ses deux compères d’attaque : Lamine, efficace comme à l’accoutumée, mais aussi (de retour…bon timing pour les play-offs !), sur Isiffe. Le shooter marquait, passait, entrainant ses coéquipiers dans une spirale offensive qui régalait le public. Belle inspiration, car en face, il y avait un extra-terrestre : Kyle Tresnak. Colossal, vif, des mains en or. Une assurance a priori tout-risque, sauf contre ce Rueil qui avait cœur de remporter une dernière victoire chez lui pour communier avec son public.

Le dernier quart-temps voit un relâchement du RAC, mais Isiffe, Lamine et un Moïse déchainé en défense préservent l’essentiel. Saint-Vallier organisera le final 4, mais Rueil ira en play-offs avec une confiance au zénith, et un public qui se prend à rêver de jouer ce dernier carré, où son équipe qui n’a jamais rien eu à perdre cette saison a désormais tout à gagner…

Cyril