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N1 bat GET VOSGES 79-71 (17-14; 20-15; 19-16; 23-26)  « SANS TREMBLER ! « 

Notre équipe a bien entamé sa série de 3 matches à l’extérieur en 8 jours ! Vendredi, c’était : cap à l’Est où ils ont grelotté car la neige tombait drue mais sur le terrain, après un départ difficile (2-7), ils ont vite rectifié le tir et mis la « main » sur le match (9-9) et les vosgiens ne sont plus jamais repassés devant au score ! Sous la baguette de son chef d’orchestre , Fabien, entré à la 3 ème minute et auteur de 17 Pts à 60 %, 5 passes, 1 balle perdue et meilleure évaluation: 18, nous avons contrôlé ce 1 er 1/4 Temps (17-14), malgré quelques frayeurs lorsque Issife a chuté lourdement sur la tête, dès la 3 ème minute et a dû regagner le banc pour toute la fin de la rencontre ! Toujours privé de notre américain et bien sûr de Rudy, Jérémy se rappelait au bon souvenir de son ancien club de l’an dernier et, avec l’aide de Moise, ils dominaient les intérieurs adverses, les anciens rueillois: Slobodan Ocokoljic et Steven Ricard, étaient à la peine face à notre excellente défense ( 29 Pts encaissés à la pause avec 12 sur 33 aux tirs : 36% !). Notre domination se poursuivait en 2 ème période où l’écart se maintenait entre 8 et 14 Pts ! Nos 2 « tours jumelles » régnaient dans les Airs , Moise endormait les statisticiens ( 13 rebonds et 3 contres !). Mais , notre équipe tremblait quand Fabien s’écroulait sur le plancher à la 29 ème minute avec la cheville bloquée puis Moise prenait un coup sur le genou ! Heureusement , nous menions  50 à 36 et Lamine prenait la direction de l’équipe, il montrait son adresse aux lancers francs (10 sur 11 !); à 64 à 47 , à 7 minutes de la fin, le match semblait plié mais, comme souvent, le Get , jouait son « va tout  » et le serbe , Markovic prenait feu à 3 Pts (3), ils revenaient à 4 Pts mais Fabien, de retour sur le parquet , mettait de l’ordre et Jérémy montrait à son ancien entraineur, qu’il pouvait scorer à 3Pts! Notre équipe remportait sa 12 ème victoire en 16 rencontres et confortait sa 2 ème place derrière Blois !

Nos blessés devront récupérer pour jouer mardi à Chartres ( dernière journée des rencontres allers) où nous retrouverons , avec plaisir les anciens rueillois : Benjamin Smith et Vaidotas  Pridsoskas, auteur d’un gros match vendredi à Caen où il a scoré 38 Pts à 16 sur 20 aux tirs et 12 rebonds pour 44 d’évaluation, permettant à son équipe de s’imposer en Normandie, là où nous nous étions inclinés. Samedi prochain, ce sera , cap à l’Ouest pour terminer ce périple, à Quimper où Greg , pourrait faire son retour, tant attendu, allez, bon voyage  !

PAT

 

C’ÉTAIT BONSOIR TRISTESSE POUR LE GET VOSGES BATTU PAR RUEIL (Vosges Matin)

Plombé par une attaque qui fait peine à voir, mené de 17 points au début du 4e quart-tremps, le GET Vosges a tenté un baroud d’honneur dans les ultimes minutes qui n’a pas effacé l’impression générale. Une réaction s’impose.

L’explication de texte a été longue dans le vestiaire vosgien. Et quand c’est le cas, c’est mauvais signe. Et effectivement, la soirée n’a pas été rose pour un GET Vosges qui n’a plus la même efficacité que lors des premières semaines de compétition. Ni les mêmes intentions. D’ailleurs à travers les portes, on pouvait entendre Laurent Mathis exhorter ses troupes à changer d’attitude au plus vite. La sérénité s’est envolée. Et cela s’est vu sur le parquet où le GET plombé par une attaque moribonde n’a pratiquement jamais cru en ses chances d’empocher la mise. Ou alors juste durant les deux premières (5-2) et les deux dernières quand Nemanja Marinkovic fut pris d’un coup de chaud. Auteur de 2 tirs primés, le Serbe relançait le suspense. Revenu 71-75 à 28 secondes du terme, le groupe spinalo-golbéo-thaonnais croyait alors réussir le hold-up. Sauf que le même Marinkovic se faisait prendre le ballon dans les mains par Calvez qui tuait tout suspense. Car le GET ne méritait pas de gagner tant sa prestation fut d’un pauvre niveau. Certes, il aura mené 9-5. Mais ensuite, il fut dominé tout au long de la partie. A 14-17 après dix minutes, l’équipe vosgienne pouvait déjà s’estimer heureuse d’être encore dans le coup. Laurent Mathis en était déjà à chercher des solutions. Le coach vosgien avait fait rentrer ses dix joueurs. La preuve que la machine peinait à se mettre en route. A 18-27, c’est Marinkovic qui prenait la mène après que John ait effectué un passage compliqué. Marquer un panier relevait d’une vraie gageure pour les Gétistes qui souffraient le martyre près des deux cercles. Où Diamé et l’ex-Spinalien Douillet s’amusaient comme des petits fous. Au contraire de l’Américain Kyle Tresnak encore une fois mis sous l’éteignoir. Malgré 11 balles perdues et un petit 10/25 aux tirs sous le cercle adverse, le GET n’était relégué qu’à huit longueurs à la pause (29-37). Le passage aux vestiaires ne changeait rien. Au contraire. Jérémie Douillet se faisait un malin plaisir à rentrer deux tirs primés lui qui n’en avait tiré qu’un seul durant toute la saison passée. Rueil prenait ses aises (33-43 puis 36-50). Une chape de plomb, aussi épaisse que la neige sur le parking, s’abattait sur les tribunes. Et quand Gourari donnait 17 points d’avance à Rueil (47-64, 33e ), la défaite prenait la direction de la grosse fessée. Marinkovic réveillait alors ses coéquipiers. En 5 minutes, le GET recollait et redonnait de la voix à son public. Mais un oubli défensif sur une remise en jeu, un ballon perdu et Rueil assurait l’essentiel. Le GET avait failli sauver les apparences. Failli, c’est le bien le mot qui convient !

Ph.N.

 LAURENT MATHIS : « CELA ME FAIT ENRAGER ! »

Laurent Mathis, entraîneur du GET Vosges : « Ce n’est pas le même scénario que la semaine passée à Tarbes mais une fois encore, malgré une attaque en grandes difficultés, nous avons eu l’opportunité de l’emporter dans les dernières minutes. Mais une fois encore, ce sont des erreurs défensives qui nous empêchent de renverser la tendance. C’est inexcusable. J’ai mis la pression aux gars pour le match de mardi à Berck. Où je veux voir autre chose. »

Julien Hervy, entraîneur de Rueil : « C’est une belle victoire bien maîtrisée jusqu’au bout. On voulait les priver de jeu rapide et les limiter dans les tirs à 3 points. Offensivement, on voulait mettre le ballon à l’intérieur et c’est ce qu’on a réussi à faire avec Douillet et Diamé. On a aussi dominé au rebond. Et en fin de match, à chaque fois que le GET s’est rapproché, on a su trouver la solution ou le joueur pour rester devant. »

Jérémie Douillet, joueur de Rueil : « On a bien maîtrisé la rencontre sur l’ensemble de la partie. En fin de match, je savais que Marinkovic pouvait réussir des coups de folie. Mais cela reste une belle victoire. C’est toujours un plaisir de revenir à Epinal pour voir les gens que j’apprécie. Et avec la victoire c’est encore mieux ! »

Recueilli par Ph.N.

 

GET Vosges71Rueil79

Quart-temps : 14-17, 15-20, 16-19, 25-23

Palais des sports d’Epinal, 800 spectateurs, arbitrage de MM. Quinsat et Boury

 

GET Vosges : 28/74 aux tirs (38 %) dt 10/27 à 3 pts (37 %), 5/8 aux lancers-francs, 36 rbds (dt 11 off.), 14 passes, 15 balles perdues, 21 fautes, un joueur éliminé : Ocokoljic (40e).

Cinq de départ : M’Poy 12 (dt 2 à 3 pts), Ocokoljic 1, Marinkovic 20 (dt 4 à 3 pts), Pontens 12 (dt 2 à 3 pts), Tresnak 11 puis Gigant 7 (dt 1 à 3 pts), Ricard 7 (dt 1 à 3 pts), Solle 2, John, Borval.

 

Rueil : 27/60 aux tirs (45 %) dt 7/19 à 3 pts (37 %), 18/25 aux lancers-francs, 31 rbds (dt 5 off.), 13 passes, 10 balles perdues, 15 fautes.

Cinq de départ : Soumahoro, Sencanski 11 (dt 1 à 3 pts), Sambé 15 (dt 1 à 3 pts), Douillet 15 (dt 2 à 3 pts), Gourari 3 (à 3 pts) puis Diamé 16, Calvez 17 (dt 2 à 3 pts), Auburtin 2, Hachemi.

 

IL Y A DE GROS CHANTIERS À MENER POUR LE GET VOSGES (Vosges Matin)

La défaite du GET vendredi soir contre Rueil a confirmé les soucis que rencontre l’équipe vosgienne depuis quelque temps. L’édifice est moins solide. Des travaux s’imposent !

Certes, la fin de match a sauvé les apparences. Mais la prestation d’ensemble reste très loin des standards du début de saison. Le GET Vosges 2016 ne ressemble plus à celui qui a évolué durant 3 mois entre septembre et novembre 2015. Tant dans les attitudes collectives que dans les performances individuelles. Vendredi soir après la défaite face à Rueil (71-79), Laurent Mathis était contraint d’en convenir. « Il y a plein de choses qui ne vont plus. Il va falloir réagir » , admettait le coach. Qui avouait également que jusque-là, volontairement, il n’avait pas dramatisé la situation. Car son équipe était toujours dans les clous au niveau de son bilan comptable. Mais depuis vendredi, ce bilan est revenu à l’équilibre (8 succès pour 8 victoires). Rien de grave. Mais la situation est en train de glisser dangereusement. Et certains aspects du jeu inquiètent vraiment.

Un secteur intérieur transparent

Un chiffre : Tresnak + Solle + Ocokoljic + Borval, c’est 14 points vendredi soir dont 13 pour le premier nommé ! En face, le duo Diamé-Douillet a compilé 31 points et dominé le quatuor vosgien de la tête et des épaules. « Notre plan était de servir nos 2 intérieurs », confiait Julien Hervy, le coach de Rueil qui avait bien ciblé la faiblesse de l’équipe vosgienne. Pourtant, c’est le secteur que Laurent Mathis voulait renforcer à l’intersaison. La non-conservation de Douillet allait d’ailleurs dans ce sens. Le staff du GET est conscient du problème. Avant d’imaginer changer de joueurs, l’hypothèse de faire rentrer dans le groupe David Acker (2,05 m) se fait de plus en plus pressante. L’Alsacien, qui revient d’une fracture au talon, devrait être opérationnel dans quelques semaines. Le plus tôt serait le mieux. Car même s’il n’est pas au top, Acker ne peu qu’apporter un plus. Moins ? C’est impossible.

Des étrangers en mode mineur

Censé apporter une plus-value, le trio d’étrangers n’est plus le moteur de l’équipe. L’impact de l’Américain Kyle Tresnak est faible. A l’image de sa présence au rebond (3 prises vendredi). Ses prestations restent moyennes. Et il est régulièrement dominé par ses vis-à-vis. Cela a été le cas vendredi face à Diamé et Douillet.

De son côté, Slobodan Ocokoljic est sur la pente descendante. Plutôt à son avantage à son arrivée fin septembre, ses statistiques sont en baisse constante. Un point en 25 minutes vendredi. Et surtout, ses capacités de shooteur sont devenues inexistantes. Aucun panier à 3 points inscrit sur les 5 derniers matchs !

Reste le cas Nemanja Marinkovic. En panne d’adresse depuis plusieurs semaines, le Serbe a retrouvé la mire en fin de match vendredi soir. Mais c’était trop tard. S’il peut évoluer sur deux postes (arrière et meneur de jeu), son irrégularité chronique n’apporte aucune stabilité au groupe vosgien. Qui en aurait pourtant bien besoin. Car rien n’est linéaire du côté du GET depuis quelque temps.

Ph.N.

 

C’EST MOINS BON À 12 QU’À 10 !

Le paradoxe est là. Et le staff du GET l’a vite compris. Il n’aura pas fallu longtemps à Laurent Mathis et son adjoint Mickaël Dehail pour faire le lien. Depuis que l’infirmerie s’est vidée, le GET Vosges va mal. En effet, désormais, le coach spinalien dispose de 12 joueurs opérationnels puisqu’Arnaud Imhoff est de retour sur les parquets et que son remplaçant, Charly Pontens, a été prolongé jusqu’à la fin janvier. Le groupe gétiste atteindra même 13 joueurs puisque David Acker (voir plus haut) est tout proche de postuler à une place dans le groupe.

S’appuyant sur l’expérience de la saison passée, Laurent Mathis avait opté l’été dernier pour un groupe élargi. Pour se protéger des blessures mais aussi pour instaurer une concurrence.

« Or on joue moins bien depuis qu’on s’entraîne à 12. Cela veut dire que les gars n’en ont rien à faire de la concurrence. C’est même le contraire… » Si le coach ne veut pas développer ses propos, il n’en pense pas moins. Le fait de travailler à 12 semble avoir incité certains à se relâcher. Voire à se cacher. En tout cas, vendredi soir, le niveau d’intensité des Gétistes n’était pas digne de la N1. « En attaque, on a récité les systèmes en marchant. Sans mettre aucune agressivité », admettait l’entraîneur des Golbéo-spinalo-thaonnais.

La quantité ne garantit donc pas la qualité. Et on pourrait étendre le problème au secteur intérieur. Où ils sont 5 (Tresnak, Solle, Ocokoljic, Borval et Hergott) et bientôt 6 (avec Acker) à pouvoir être alignés les soirs de match. La question est donc : vaut-il mieux avoir 6 joueurs moyens que 3 très forts ? Vendredi soir, Rueil, privé de son Américain Gregg Thondique et contraint de faire avec les seuls Diamé et Douillet, a apporté une première réponse.

Ph.N.

  • GET Vosges – Rueil:71-79

Avec trois déplacements en quatre matchs, Rueil se devait de montrer sa force de caractère à l’extérieur. C’est déjà chose faite ce soir avec une victoire au GET Vosges, une équipe accrocheuse et difficile à jouer dans sa salle. Sérieux, le RAC, bien emmené par Fabien Calvez et ses 17 points (18 d’évaluation), a fait la course en tête toute la rencontre et a fait le plus gros trou du match en début de quatrième quart-temps avec un avantage de +17 (47-64) à 6 minutes de la fin. Fidèle à sa réputation, la formation de Laurent Mathis est parvenue à revenir à quatre points à 40 secondes du terme mais les Rueillois ont bien géré pour l’emporter. Une victoire qui permet de continuer à mettre Blois sous pression. Charly Pontens est le meilleur joueur côté Vosgien avec 12 points et 6 passes décisives pour 20 d’évaluation. 

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Les stats de la rencontre