12771796_953156741444770_6111296608925315733_o 12038596_953167001443744_7036561243856724923_o

 

JSA BORDEAUX / RUEIL : 80-69

Résumé du match :

 

On était en droit de s’interroger après le départ « précipité » du banc des JSA Bordeaux de Tomislav Mahoric (lire notre édition de samedi). Le Slovène, parti pour des « raisons personnelles », laissait un groupe livré à lui-même avant un match capital. Malgré la situation d’urgence, les Bordelais ont parfaitement réagi en l’emportant logiquement face à Rueil (80-69), un des candidats à la montée en Pro B. Animés d’une abnégation parlante, Bichard et consorts ont dominé leur sujet de bout en bout pour mettre fin à une série de deux défaites.

Avec 14 points inscrits, dont 12 en première période, Kévin Bichard a été un des principaux artisans de ce succès presque vital. Il faut dire que l’ex du RAC en avait gros sur la patate. « J’avais à cœur de faire une belle prestation, de prouver que depuis l’ère Mahoric, je n’avais pas de liberté », lâchait celui qui a été nommé capitaine par Frédéric Adjiwanou, le coach pour l’occasion.

Bichard fait partie de ces hommes soulagés par le départ de « Tomo ». « Je jouais beaucoup moins, d’où ma frustration », disait-il après coup. Ils sont visiblement nombreux dans ce cas… Usés par les méthodes d’un coach jugé trop rigoureux, déstabilisés par l’absence d’échange et de communication du Slovène, les joueurs n’en pouvaient plus. Une altercation entre l’un d’eux et Mahoric serait d’ailleurs à l’origine de ce départ, une information démentie par Éric Sarrazin, président délégué.

C’est donc libérés – et tout sourire à l’échauffement – que les JSA ont abordé et joué cette rencontre. En difficulté au scoring ces derniers temps, Bichard a mené la révolte. Sa détermination en défense, sa capacité à provoquer en pénétration et sa précision derrière la ligne des 3 points ont mis l’équipe sur de bons rails (10-5 puis 13-5). C’est encore lui, d’un énorme shoot à 9 mètres, qui a donné le plus gros avantage du match (31-17, 13e). « C’était une demande », s’exclamait Frédéric Adjiwanou, le coach intérimaire qui l’avait responsabilisé en le nommant capitaine. Dans son sillage, le groupe n’a jamais lâché son leadership, ni paniqué face aux deux rapprochés du RAC après un 0-8 (44-43, 27e) et un 0-7 (68-66, 36e).

 

Les stats de la rencontre