N1M. Rueil – Challans: 81-85. Les Challandais sont allés chercher une belle victoire sur le parquet francilien. Un succès qui s’inscrit dans la continuité de leurs dernières sorties.

La bête noire de Rueil, c’est lui. L’an dernier, Philippe Namyst avait été le premier coach, avec Chartres, à faire tomber les Franciliens sur leur parquet. Il a remis ça hier soir sur le banc de Challans. Un succès de prestige pour les Vendéens, dans la lignée de leurs dernières sorties (cinq victoires en sept matches). Un succès en deux temps, lancé sur des bases offensives importantes puis verrouillé par une défense en béton, qui a eu de quoi réjouir Emmanuel Monceau : « Celle-là, elle fait du bien. Vu les résultats actuels, on est bien mieux qu’en décembre. On est capables de s’adapter à tous types de basket. Mais, en première mi-temps, on s’est trompés de style en voulant jouer dans le tempo qu’adore Rueil. Quand on a corrigé, on a été plus à l’aise. »

 

Il est en effet présomptueux d’espérer faire tomber Rueil dans son antre en lui laissant autant de positions ouvertes sur les tirs primés. Challans l’a payé en première période, les Franciliens affichant des temps de passage affolants à 3 points (8/10 dont 3/3 pour Bichard à 15′ !). Cette lacune empêcha les Vendéens, au déchet pourtant limité (1 ballon perdu en 20 minutes), de profiter longuement de leur entame royale (0-12, 3′). Si Gentil est resté sur la dynamique initiale (15 points, 19 d’éval au repos), si Cox a eu l’impact escompté, les protégés de Namyst ont sans doute eu le tort de continuer à jouer très vite (Saounera), sans forcément poser les systèmes, en insistant énormément sur la transition, en pensant qu’il était possible d’enfoncer le clou de suite alors que la gestion du matelas, via une agressivité défensive accrue, aurait sans doute été plus payante. À ce petit jeu du hourrah basket, le repli du VBC a explosé. Rueil a trouvé rythme, fluidité, adresse et confiance. Felder a beaucoup pesé. Le score s’est équilibré (37-37, 14′). Sur leur lancée, les locaux ont même viré en tête (51-48). Renversant.

À la reprise, Challans a défendu avec beaucoup plus de dureté. La physionomie est devenue plus saccadée, le combat a supplanté les sprints. Dans ce schéma, Challans a remis la main sur le match (62-64, 29′). Les fruits de la patience et de la rigueur. Comme Gibson s’est réveillé, le VBC a engrangé (73-78, 37′). Et puis, Monceau qui craque (un shoot raté et un ballon perdu), Gentil qui perd le contrôle (antisportive), un gros coup de stress. Par bonheur, Gouez et Saounera sont restés de glace sur la ligne des lancers. Challans a construit son succès en deux temps. Un succès cinq étoiles.

@OuestFrance

Il n’y a plus d’équipe invaincue à domicile cette saison après cette défaite de Rueil devant Challans. Un peu plus dans le dur ces derniers temps, le RAC, bien que devant à la pause (51-48), s’est par la suite fait dominer en seconde période et dans une fin de match tendue, le VCB a su conserver son avantage pour signer sa 12e victoire de la saison. Demarco Cox a terminé meilleur marqueur de Challans (19 points en plus de ses 5 rebonds et 3 passes décisives pour 23 d’évaluation). À Rueil, c’est Lamine Sambe qui a le plus scoré (20 points pour 11 d’évaluation). Mardi, la formation de Julien Hervy devra essayer de se relancer, de nouveau à domicile face à Tarbes-Lourdes, avant de se rendre à Vitré.

@Bebasket

 

Les stats de la rencontre