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N1M. Rueil – Union Rennes : 84-67 (Ouest France)
La semaine passée, les Rennais avaient fêté leur première réception en Nationale 1 par un succès sur Challans (96-73). Hier, à Rueil, sur le parquet d’une équipe qui avait quand même sorti Vichy-Clermont (Pro B) en Coupe avant de buter sur Pau-Orthez, leur voyage initial dans la division s’est soldé par un revers logique.

Les protégés de Pascal Thibaud n’ont fait que chasser et se sont épuisés. Un problème d’intensité, de temps faibles mal gérés, plus que d’adresse pure, même si le 12/21 aux lancers piqua les yeux au final. Il s’agira de rebondir dès le prochain derby, à la maison, contre Vitré. Dure, dure, la vie de promu. Palpitante, aussi.

Défaits à Saint-Vallier (80-77) en ouverture de la saison à cause d’un début de match raté (49-30, 18′), les Franciliens avaient, cette fois, à coeur de réussir dès le début. Mission accomplie sous l’impulsion de Gourari alors qu’Hill, en face, a peiné à se mettre dans le rythme (12-2, 5′). Malgré une adresse en souffrance sur demi-terrain, Rennes a trouvé des solutions en haussant son agressivité défensive, en récupérant des munitions et donc en développant du jeu rapide.

Comme Zivkovic connut une belle réussite, le débours fut réduit (14-11). Seulement, les Bretons manquèrent de constance dans leur course contre le score, malgré l’altruisme de Rathieuville et la bonne sortie de banc de Davis, hélas victime d’un beau gadin avant le repos (sans dégât majeur).

Rueil reprit donc ses aises logiquement, au gré de l’alternance et d’un Sencanski à la main chaude sur des positions extérieures (40-28, 19′). La bataille aux rebonds, elle, resta équilibrée, Rennes devant s’y mettre à plusieurs pour limiter l’influence d’Anderson dans ce secteur.

Après la pause, marquée par une démonstration de cécifoot d’Yvan Wouandji (argenté à Londres en 2012), Negrobar (7 points en 3 minutes !) porta les siens. Gros hic, du côté de Rueil, Bichard rentra deux tirs primés de rang et laissa les visiteurs à distance trop respectable (57-42, 26e). En panne sur les lancers (3/8 à la 28′), Rennes a donné l’impression de faire le yoyo sans jamais être en mesure de remettre vraiment les mains sur le match.

L’impuissance et quelques décisions discutables firent sortir Pascal Thébaud de ses gonds. La faute technique qu’il récolta fut le seul événement majeur du dernier quart-temps (31′). La note, elle, était réglée depuis longtemps (75-50, écart maximal). Un poil salée.

 

Les stats de la rencontre

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