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Le disjoncteur réenclenché

Dans un match disputé sans tableau d’affichage et sans chrono, le GET a fondu les plombs dans le deuxième quart-temps avant de retrouver la lumière en fin de match et de l’emporter. Énorme !

La jeunesse a beaucoup de qualités mais aussi beaucoup de défauts. Laurent Mathis n’a pas fini de faire ce constat toute la saison. Il en a encore eu la preuve hier soir en banlieue parisienne où ses joueurs ont montré qu’ils pouvaient très vite oublier les leçons apprises quelques jours plus tôt.Mardi face à Vichy, Sadiku et ses camarades avaient suivi à la lettre les choix défensifs faits par leur coach qui avait tenté une défense mixte (triangle et 2), c’est-à-dire 3 joueurs en défense de zone et deux autres collés aux basques des deux Américains de la JAV. Hier soir, le technicien spinalien a rejoué la même carte mais cette fois en se concentrant particulièrement sur le petit meneur de jeu de Rueil, Benjamin Smith. C’est Diouf qui se collait aux basques de l’Américain qui ne revoyait plus le ballon une fois qu’il l’avait passé à ses coéquipiers.Ses partenaires étaient perturbés par l’option vosgienne. Et bafouillaient leur basket. Le GET fermait l’accès à son cercle, récupérait des ballons de contre-attaques et prenait la poudre d’escampette (4-8 puis 11-15). Jérémie Douillet se régalait sous le panier adverse alors que Duro, Diouf et Sadiku trouvaient la mire. Smith, auteur de 32 points mardi à Chartres, était rendu muet dans les 10 premières minutes et le GET prenait les devants (20-28). Mais dès le début du deuxième quart-temps, les Vosgiens étaient victimes d’une grosse panne de courant. À l’image du tableau d’affichage, qui avait rendu l’âme dès l’échauffement, Wilson et ses coéquipiers pétaient les plombs. Au lieu de rester dans leur schéma tactique, ils tombaient dans le piège rueillois. Les Gétistes se laissaient emporter dans un tempo effréné. Et se mettaient à arroser en moins de 10 secondes sur chaque attaque. Cela donnait des munitions aux banlieusards parisiens et surtout à Smith qui rentrait ses premiers points (28-30). Le GET n’affichait plus la même sérénité. Et c’est Buval qui mettait son équipe en tête à 38-37 (17e). Dans la foulée, les Vosgiens encaissaient un 11-2 en trois minutes en n’inscrivant qu’un point entre la 15e et la 20e (49-37 à la pause).Douillet décisifAu retour des vestiaires, le tableau d’affichage n’était toujours pas en meilleure forme. S’il ne possédait qu’une vague idée du score et du chrono, le GET n’avait de toute manière d’autre choix que de réagir pour ne pas sombrer. Et cela passait nécessairement par l’application d’une autre leçon : sans défense, point de salut. Les Golbéo-Spinalo-Thaonnais resserraient donc les rangs. Mais cela ne payait pas tout de suite. Car les pertes de balle venaient contrarier les efforts défensifs (55-43 puis 61-54). Il y avait nettement du mieux car les Rueillois n’arrivaient plus à scorer. Quand Marinkovic ramenait le GET à 63-62 en fin de troisième période, l’espoir avait nettement repris corps dans les têtes vosgiennes.Laurent Mathis tentait donc un coup. Un de plus. En remettant à l’ordre du jour la défense « triangle et 2 » de mardi dernier. Smith et Gentil, les deux scoreurs parisiens ne voyaient plus le ballon. Les deux équipes se rendaient alors coup pour coup mais les paniers se faisaient rares (9-14 pour le GET dans les 10 dernières minutes !).Gacesa mettait Rueil devant à moins de deux minutes du terme. Avant que Jérémie Douillet n’égalise puis fasse passer le GET devant (72-74). Mais deux lancers francs de Kévin Bichard remettaient tout d’équerre (74-74). Il restait 35 secondes. Assez pour que Jérémie Douillet ne délivre son équipe en marquant… dos au panier ! Un tir décisif qui faisait bondir de joie tous ses coéquipiers et toute sa famille, papa David en tête, dans les tribunes. Après avoir connu une terrible panne de courant dans le deuxième quart-temps, le GET avait réenclenché le disjoncteur au bon moment. Ça, c’est l’une des qualités de la jeunesse : toujours croire à l’impossible.

 

RAC c/ GET VOSGES 74-76      (20-28; 29-11; 16-23; 9-14)   « Mauvaise soirée ! »

Tous les supporters du RAC Basket ont passé une mauvaise soirée hier soir; après la victoire face à Bordeaux samedi dernier et surtout le beau spectacle proposé, ils étaient nombreux de retour au Stadium. Mais la soirée débutait mal; malgré les efforts de ses régisseurs, notre panneau d’affichage rendait l’âme! il faut dire qu’après 17 années, il commençait à fatiguer et les révisions fréquentes devenaient inutiles; cet incident énervait tout le monde: les arbitres qui allaient gérer parfaitement cette situation, les officiels de la table de marque qui sortaient un minuscule chronomètre manuel, les entraineurs et les joueurs , peu habitués à jouer dans des conditions pareilles ! Les spectateurs ayant payés 6 euros pouvaient  être en colère comme des personnes qui iraient au cinéma sans le son! Il est urgent que notre Municipalité fasse le nécessaire pour que tout fonctionne dans 15 jours pour recevoir Mulhouse.

La partie pouvait commencer , d’entrée , les joueurs de l’Est, montraient pourquoi ils venaient de vaincre 4 jours plutôt le grand favori Vichy; le coach adverse utilisait déjà ses 10 joueurs dans ce 1 er 1/4 Temps pour user nos joueurs en défendant , comme Chartres, sur tout le terrain et en mettant une énorme pression sur Benjamin; de plus , notre défense faisait de grosses erreurs, laissait Get Vosges , marquer 28 Pts avec 68% de réussite alors que nous étions à 38% avec un Ben à 0 pt!

Les spectateurs n’allaient pas reconnaitre leur équipe lors du 2ème 1/4 Temps remporté 29 à 11 avec une équipe déchainée qui scorait 12 de ses 18 tirs ( 66%), Ben se réveillait, Kevin délivrait des caviars, Dominique avait scoré 17 Pts à la pause, Moise et Miguel dominaient sous les paniers et Namory était excellent pendant ses 9 minutes passées sur le terrain; à la pause , nous menions 49 à 39 et la victoire était entrevue.

C’était mal connaitre les spinaliens qui allaient s’accrocher toute la 2ème période remportée 37 à 25 ! Ils grignotaient tout doucement leur écart, utilisaient leur 10 joueurs entre 12 et 28 minutes , qui défendaient fort dont 3 joueurs se relayaient sur Benjamin; nous craquions dans le dernier 1/4 Temps où nous gâchions 2 contre attaques de suite; le fils de David Douillet , en gros progrès , nous portait l’estocade en fin de rencontre, la fatigue nous faisant rater 6 lancers francs sur 9 dans cette 2ème période; Get Vosges méritait sa victoire mais la déception était grande chez tous les supporters rueillois; comme les années précédentes, le championnat de N1 va être difficile, il faut que tout le monde se reprenne pour faire mieux la semaine prochaine à Quimper où nous avions gagné l’an dernier ou dans 15 jours face à Mulhouse au Stadium!

Pat

Les stats de la rencontre

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Ci-dessous le match en vidéo