Entre Rueil qui n’avait gagné qu’une seule fois (contre le Centre Fédéral) et des Nivernais plus à l’aise à l’extérieur qu’à Georges-Picq, l’issue de la rencontre semblait indécise. Portés d’entrée de jeu par le puissant Gaston, les Parisiens jouaient pleinement leurs chances (11-9, 5e). Côté charitois, Beye se chargeait de répondre à son homologue, de près et au lancer franc.

Dans le deuxième quart-temps, l’intensité baissait nettement et il fallait toute l’implication de Milka pour permettre à La Charité de conserver durablement les devants (25-30, 15e, puis 31-35, 18e). Mais les locaux, dans le sillage de Sambé, parvenaient à passer en pôle in extremis, juste avant de regagner les vestiaires (40-38, 20e).

Des Charitois trop maladroits

Au retour, un duel à trois points opposait le même local Sambé aux Nivernais Bado et Rowland. Le premier, plus à l’aise dans cet exercice qu’en première période (1/5 avant la pause, 3/4 en deuxième mi-temps), offrait un avantage conséquent à Rueil (56-48, 27e). De l’autre côté du terrain, les Parisiens profitaient d’une grande activité de Gaston pour contraindre les Charitois au mutisme et évoluer en contre (67-52, 30e).

Dès lors, l’écart était trop grand pour des Nivernais pourtant volontaires sur les derniers ballons mais trop maladroits sous l’anneau (81-70 au terme). La défaite est cruelle mais logique pour les hommes de Fabien Anthonioz.