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 » Orages sur le  Stadium ! »

Notre équipe est toujours invaincue cette saison au Stadium; après 3 victoires face à des  » promus « , nous recevions un des grands favoris de notre championnat : Quimper doté d’un gros budget et drivé par Laurent Forest , 150 sélections en équipe nationale, vice champion olympique à Sydney en 2000 et coach adjoint de Pascal Donnadieu avec l’équipe de France Espoirs ! Equipe classéé 2 ème , avec une seule défaite ( au Get Vosges) et capable de gagner de 18 Pts à Orchies ou de 22 à Tarbes ! Mais notre équipe avait sorti ses habits de gala samedi soir et d’entrée, elle montrait ses qualités; sous l’impulsion d’un surprenant Guillaume, intronisé dans le « 5 » de départ, il mettait son équipe sur de bons rails en scorant 10 Pts en 8 minutes ( avec 2 paniers primés) et en captant 3 rebonds offensifs ! Les bretons semblaient surpris mais ils laissaient passer l’orage et n’étaient menés que 20 à 29 à la fin de ce 1 er 1/4 Temps d’un excelent niveau. Mais l’orage redoublait lors du 2 ème 1/4 temps remporté par le RAC, euphorique : 29 à 13; la défense bretonne explosait devant la « grinta » de Sophiane , 13 Pts en 10 minutes qui s’amusait des 2 meneurs de Quimper. Nous étions adroits (53%) dont 5 sur 10 à 3Pts, nous perdions peu de ballons (4) , notre défense était organisée ( Quimper tirait à 39%) et surtout nous dominions aux rebonds : 31 à 15 dont 12 rebonds offensifs ! Nous menions 58 à 33 à la pause et surtout notre évaluation collective était de 75 ( à 29 comme leur département! ) ; les joueurs bretons et surtout leur entraineur, semblaient KO !

Certains spectateurs fêtaient déjà la victoire au bar , pendant la pause;d’autres savaient qu’un match de basket n’est jamais terminé; pendant ce temps là, il est probable que Laurent Forest réveillait ses joueurs par un discours musclé.

Ce n’était pas la même équipe qui revenait sur le terrain; ils montraient qu’ils n’étaient pas 2 ème pour rien et une des meilleures défenses du championnat; pendant 6 minutes 30, nous ne pouvions pas marquer un point et nous encaissions un 13 à 0 qui redonnait le moral aux bretons (58-46); heureusement , notre équipe ne paniquait pas, laissait passer l’orage et retrouvait le chemin du panier par Will, Dejan et Sophiane; au début du 4 ème et dernier 1/4 Temps, nous menions encore 72 à 59, nous avions réussi 6 tirs sur 19 tentés face aux vagues bretonnes. Quimper continuait à y croire et se rapprochait (77-70 à la 26 ème puis 82 à 80 à 41 secondes de la fin !); mais nos joueurs ne craquaient pas sur la ligne des lancers francs: Jérémy, Dejan, Lamine et notre MVP, Sophiane , faisaient 8 sur 8 sur la ligne alors que Quimper faisait 17 sur 29; notre équipe méritait sa victoire; un grand bravo à tous; maintenant place aux déplacements; vendredi ils seront à Challans qui s’est réveillé à Tarbes et mardi , nous serons à Tarbes qui pourrait, lui aussi, se réveiller; nos supporters retrouveront leurs protégés le 12 Novembre contre Vitré.

PAT

Rueil – Ujap Quimper : 88-82 Des Quimpérois aux deux visages

D’abord perdus sur le parquet puis revenus sur la voie adéquate, les Quimpérois ont montré deux visages, samedi soir, dans les Hauts-de-Seine pour perdre finalement de peu. l’Ujap passait, samedi soir, un test important. Rueil, invaincu à domicile, aussi… De quoi expliquer la bataille du début de match, remportée assez nettement par les Parisiens (16-7, 6′). Malgré un retour à 16-14 (7′), initié par l’entrée de Bluntt, Quimper subissait la loi des locaux (32-22, 12′; 43-23, 15′). La note devenait salée. L’entraîneur finistérien Laurent Foirest fulminait : « J’ai passé un savon aux joueurs à la mi-temps. Leur comportement a été inadmissible voire honteux sur ces vingt premières minutes alors qu’ils étaient prévenus de la valeur de Rueil ! ».

Quimper se réveille


Comme souvent dans ce type de situation, le taux de réussite de Rueil plongeait de 53 % à 41 % à la reprise des débats tandis que l’Ujap lâchait les chevaux et les tirs à trois points sans peur et sans crainte. Les Quimpérois revenaient ainsi à 72-59 à la demi-heure et appuyaient ensuite là ou ça fait mal, à l’intérieur, avec le tandem retrouvé Burke-Bobrov.

Rueil perdait des ballons qui étaient gagnés avant la pause. À partir de 82-80 (39′) et du petit jeu des fautes, les Parisiens entraient cependant tous les lancers francs au contraire des Quimpérois, moins solides aussi en rotations. « On peut éprouver des regrets sur cette fin de match, conclut Foirest. L’équipe s’est réveillée avec l’agressivité requise mais ce fut hélas insuffisant pour combler le retard. Dommage…

Face au second du championnat, Rueil a joué avec le feu. Auteur d’une excellente première partie de match, le RAC menait en effet 58-33 à la pause face à l’UJAP Quimper. Sofiane Rafai était impeccable (21 points, 4 rebonds et 4 passes décisives pour 22 d’évaluation en 24 minutes au final), de même que Dejan Sencanski (16 points, 5 rebonds et 2 passes décisives pour 19 d’évaluation en 24 minutes). Mais c’est alors que les Bretons se sont réveillés et ont infligé un 49-30 en cumulé sur la seconde période. Derrière sa paire d’intérieurs, Dwight Burke (24 points et 12 rebonds pour 29 d’évaluation) – Vyacheslav Bobrov (15 points et 6 rebonds pour 20 d’évaluation), l’UJAP a d’abord recollé à 13 points (72-59) à dix minutes du terme puis à deux points (82-80) à 23 secondes. Il a alors fallu de la sérénité aux lancers-francs pour les hommes de Julien Hervy pour valider la victoire. Mais que ce fût chaud !

@BeBasket

 

Comme à son habitude, Rueil dynamite tout lors de la première période (58-33) avec des offensives de Will Felder (14 pts, 8 rebs) ou encore Sofiane Rafaï (21 pts, 4 rebs, 4 pds) et Dejan Sencanski (16 pts, 5 rebs) puis s’essouffle en seconde période. Quimper déroule son collectif et s’appuie sur un excellent Dwight Burke (24 pts, 12 rebs) mais le RAC parvient à maintenir l’UJAP à distance et s’impose une nouvelle fois à domicile. Quimper connait sa 2ème défaite de la saison et voit revenir Vitré à sa hauteur.

@FFBB

 

Souvent quelconque à l’extérieur mais très solide en son joli Stadium, l’équipe de Rueil avait débuté comme prévu ou presque la partie à vive allure (12-5, 5′). Les Parisiens alternaient bien les tirs lointains avec Daurces et les paniers intérieurs grâce au pivot Anderson Jr.

À l’image de Burke, l’UJAP ne savait donc plus sur quel pied danser en cette ouverture du bal. Le temps mort et les rotations (entrée gagnante de Bluntt) aussitôt apportées par l’entraîneur quimpérois Foirest rééquilibraient toutefois les choses et le score (16-14, 7′ sur une série de sept points) dans le cadre d’un duel physique et enlevé. Avec son adresse collective à longue distance, Rueil ne tardait pourtant pas à éloigner de nouveau Quimper de la pôle position (36-22, 13′). Au passage, les Parisiens captaient le double de rebonds des Bretons (31-15 à mi-parcours) et leur 53 % de réussite globale contrastait bien sûr avec le 39 % quimpérois. 58-33 à la pause : difficile de prévoir de tels chiffres eu égard au pedigré des deux candidats à la phase finale.

Evidemment, Rueil ne pouvait conserver durant 40 minutes un tel niveau de jeu, tout comme Quimper dans l’autre sens… Malmenés à l’intérieur mais aussi désireux de vite remonter à la marque, les Finistériens privilégiaient par conséquent les tirs primés, tactique attendue par Rueil et qui fonctionnait quand même (60-48, 25′). Un jeu à hauts risques devenu nécessaire qui coûtait parfois cher sur des relances de l’adversaire (69-51, 28′) mais s’installait dans la durée. Après l’extérieur, l’intérieur ! Burke revenait de fait à son meilleur niveau et procurait des deuxièmes chances à son club, histoire de rester dans la course avec le soutien de Bobrov. Rueil souffrait à son tour (82-80, 39′) mais conservait l’essentiel sur les ultimes lancers.

Dommage pour Quimper qui s’est réveillé en sursaut mais trop tard. « L’équipe a eu un comportement inadmissible en première mi-temps tout en laissant des regrets sur la fin », conclut l’entraîneur Laurent Foirest.

 

N1. Rueil – Quimper : 88-82. Difficile de gagner un match en ne jouant que vingt minutes : l’Ujap a pourtant failli le faire…

Docteur Jekyll et Mister Hyde : la comparaison est osée mais peut résumer la production quimpéroise à Rueil. En deuxième période, tel Jekyll, le groupe finistérien s’est montré brillant et séduisant, effaçant presque en totalité un retard initial considérable (58-30 à la 19′). À l’intérieur, le tandem Burke-Bobrov a ainsi approché la barre des 40 points tout en concédant au final trop de rebonds. Une défense haute agressive a aussi empêché sur le tard tout tir facile à l’équipe locale. À 82-80 (39′), Rueil a frissonné avant de s’en sortir sur des lancers francs et grâce à un banc supérieur. « Il y a des regrets sur cette fin de match où nous sommes passés tout près, analysait ensuite Laurent Foirest, victime au passage d’une faute technique dans les ultimes instants. L’intensité défensive est revenue dans l’équipe et Rueil a pu constater qu’il n’est pas si facile de nous inscrire des points. »

 

Hélas pour Quimper, il y a eu ce premier acte sur un mode Hyde avec un basket à faire peur. Les Bretons ont encaissé 58 points en deux quarts temps où les Parisiens se sont presque «amusés » de la passivité adverse. « Je l’avais dit et redit au groupe : Rueil est une équipe complète où le danger peut venir de partout, surtout dans sa salle, poursuit Foirest. Or, les joueurs ont abordé le match de manière inadmissible, loin de nos standards habituels. C’est une honte d’afficher aussi peu d’agressivité sur une telle rencontre. L’équipe a joué à 10 % de sa valeur sur cette période, ce n’est pas normal ! »

L’explication de textes « musclée » de la pause a produit des effets très positifs mais insuffisants sur la fin lorsque l’essence vient à manquer. Derrière le leader invaincu Souffel (8/8), un duo de dauphins bretons (Quimper-Vitré) pointe désormais à deux longueurs avant un derby programmé samedi, dans le Finistère.

@OuestFrance