Rueil : Bilan équilibré avant d’aller à Vichy, demain (La Montagne)

Avec cinq victoires et autant de défaites, Rueil fait un début de saison correct avant de se déplacer à Vichy, demain. En se basant sur sa recette habituelle.

Les saisons passent, et seul l’effectif change à Rueil. Cette intersaison, il a encore été revu, à 50 %. Mais si le club a perdu un de ses joueurs emblématiques (Karim Gourari) et de gros talents (Vaidotas Pridotkas, Daye Kaba), il a bien gardé son identité.

Celui d’une équipe fondamentalement francilienne, terre où le basket est avant tout question d’attaque, de physique et de défi. Où chaque mètre laissé est une occasion de prendre de la vitesse ou de shooter. Et où dessous, les postes 4 sont aussi fuyants que les pivots massifs (Buval-Diame, une des paires les plus costaud de la division).

Benjamin Smith, comme son équipe

Une équipe qui, si on la laisse prendre le dessus dans ses domaines de prédilection, devient injouable. Demandez à Quimper, qui a pris 104 dans le Finistère, à Mulhouse ou à Avignon, qui n’ont pas été loin de la centaine encaissée à Rueil.

Mais les talons d’Achille du RAC demeurent aussi. Equipe aussi permissive que joueuse, elle peine dès qu’elle est contenue. « Quand on on nous empêche d’évoluer dans nos standards offensifs, quand on est contesté, on est en difficulté, reconnait l’entraîneur, Julien Hervy. »

Ce qui fait que le RAC ne rayonne pas loin de ses bases. « On réfléchit aux moyens pour mieux s’exporter, reprend le coach. parce qu’on en a besoin pour faire une bonne saison, et accrocher les play-offs. Mais pour l’heure, on est une équipe moyenne, et les équipes moyennes ont du mal à l’extérieur. Et nous, en plus, on doit composer avec les blessures. » Car après Romain Hilotte, remplacé par Samir Mekdad, c’est Nikola Gacesa qui est blessé, jusqu’à janvier a priori. Encore une constante de Rueil, club à l’infirmerie traditionnellement bien garnie. Qui, malgré son potentiel offensif, reste accroché, depuis deux saisons, à la neuvième place.

Yann Bayssat