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Le Caen Basket Calvados n’arrive plus \u00e0 encha\u00eener. Alors qu’il s’\u00e9tait offert une s\u00e9rie de neuf victoires en onze rencontres au plus fort de sa collection automne-hiver, le voil\u00e0 qui patauge de nouveau en mati\u00e8re de r\u00e9gularit\u00e9. Capable des plus belles performances chez lui, il affiche un rendement digne du bas de tableau d\u00e8s lors qu’il faut d\u00e9laisser le Palais des Sports. \u00ab\u00a0A l’ext\u00e9rieur, on ne met pas les ingr\u00e9dients, <\/strong>peste Herv\u00e9 Coudray. La premi\u00e8re base, c’est la d\u00e9fense. Or on ne met pas d’intensit\u00e9, il n’y a pas d’agressivit\u00e9 d\u00e9fensive. Derri\u00e8re, on ne peut pas courir dans le jeu rapide. On perd patience.\u00a0\u00bb<\/strong> Il y avait pourtant la place chez une \u00e9quipe de Rueil souffrante, seulement capable de battre le Centre F\u00e9d\u00e9ral lors de ses cinq pr\u00e9c\u00e9dentes sorties. Les Franciliens avaient beau r\u00e9cup\u00e9rer un effectif complet \u2013 mais n\u00e9anmoins pourvu de huit joueurs, contre dix c\u00f4t\u00e9 caennais, ils \u00e9taient une proie prenable. Caen n’a pas tard\u00e9 \u00e0 s’en apercevoir, sans pour autant en profiter imm\u00e9diatement (5-5, 3′ puis 9-10, 7′). Nemanja Calasan et Fabien Ateba avaient pourtant aliment\u00e9 le compteur des visiteurs. Le relais pris par Bill Clark permettait \u00e0 son \u00e9quipe de r\u00e9aliser un mini-break (12-18, 10′). \u00ab\u00a0C’\u00e9tait plut\u00f4t bien parti\u00a0\u00bb<\/strong>, constate Herv\u00e9 Coudray. D\u00e9j\u00e0, pourtant, Caen laissait appara\u00eetre quelques lacunes dans l’adresse, notamment aux lancers-francs. Ce n’\u00e9tait que le d\u00e9but…<\/span><\/p>\n <\/p>\n Quand le CBC perd pied…<\/strong><\/span><\/p>\n <\/p>\n Les C\u00e9b\u00e9cistes pr\u00e9servaient n\u00e9anmoins leur avantage dans le deuxi\u00e8me quart, l’accentuant m\u00eame l\u00e9g\u00e8rement (14-22, 13′). Rueil s’accrochait et grappillait progressivement (19-23, 15′). Un deux plus un de Bryson Pope redonnait un peu d’air aux Normands (21-28, 17′), mais le RAC limitait la casse \u00e0 la mi-temps (30-34, 20′). \u00ab\u00a0On doit se mettre \u00e0 l’abri en premi\u00e8re mi-temps\u00a0<\/strong>\u00bb, regrette Herv\u00e9 Coudray avec amertume. Caen avait peut-\u00eatre laiss\u00e9 passer sa chance. Le troisi\u00e8me quart-temps allait \u00eatre marqu\u00e9 par un v\u00e9ritable d\u00e9ferlement. Entre le panier de Yann Siegwarth \u00e0 la 22\u00e8me minute et les deux lancers-francs de Bryson Pope \u00e0 la 29\u00e8me minute, Rueil avait marqu\u00e9 21 points. Caen, un. De 32-38, le score \u00e9tait pass\u00e9 \u00e0 53-39. \u00ab\u00a0On a perdu pied… On manque un tir facile qui aurait pu nous permettre de mener 40-32. Ca aurait \u00e9t\u00e9 un break int\u00e9ressant. Au lieu de \u00e7a, Rueil a marqu\u00e9. Pendant trois minutes, on a essay\u00e9 de trouver des solutions individuelles au lieu de trouver des solutions collectives. Et en plus de \u00e7a, on n’a pas mis un tir…\u00a0\u00bb<\/strong> Les Caennais ne parviendraient pas \u00e0 se remettre d’un tel affront, pensait-on. Erreur. Le CBC sortait la t\u00eate de l’eau dans le dernier quart-temps et comblait petit \u00e0 petit son retard. En d\u00e9pit d’une adresse toujours aussi d\u00e9fectueuse, il revenait m\u00eame \u00e0 cinq longueurs (62-57, 35′). Le match \u00e9tait relanc\u00e9. Bryson Pope pla\u00e7ait m\u00eame son \u00e9quipe \u00e0 port\u00e9e de tir de son adversaire (64-61, 37′). Seulement, Rueil parvenait \u00e0 remettre un coup d’acc\u00e9l\u00e9rateur pour s’offrir une fin de match solide et r\u00e9cup\u00e9rer le goal average particulier. \u00ab\u00a0On est partis de trop loin… Il aurait fallu leur mettre la t\u00eate sous l’eau quand on le pouvait.\u00a0\u00bb<\/strong><\/span><\/p>\n <\/p>\n Challans d\u00e8s mardi au Palais<\/strong><\/span><\/p>\n <\/p>\n Avec seulement 31 % de r\u00e9ussite aux tirs, la faute notamment aux situations forc\u00e9es, et un tout petit 16\/30 aux lancers-francs, le Caen Basket Calvados pouvait difficilement esp\u00e9rer mieux. Les Caennais se retrouvent septi\u00e8mes de Nationale 1, toujours \u00e0 deux points de la deuxi\u00e8me place. \u00ab\u00a0On n’est pas si loin, mais on n’est pas si loin non plus de la neuvi\u00e8me place (\u00e0 deux points \u00e9galement, ndlr). La deuxi\u00e8me place s’\u00e9loigne de plus en plus \u00e0 mesure que le nombre de matchs restant diminue. Si on est incapables de gagner deux matchs de suite, on ne sera pas capables de se rapprocher.\u00a0\u00bb<\/strong> Caen aura une belle occasion de rebondir d\u00e8s mardi devant Challans, treizi\u00e8me du classement.<\/span><\/p>\n<\/div>\n <\/p>\nLes stats de la rencontre<\/a><\/span><\/strong><\/h2>\n